Quelles sont les erreurs à éviter lors de la création de pipelines Pipedrive ?

David Lefèvre

Évitez les erreurs de pipelines Pipedrive en posant des étapes claires, des critères d’entrée/sortie, des probabilités et des SLA réalistes.

Quelles erreurs éviter lors de la création des étapes de mon pipeline Pipedrive ?

Évitez les étapes fourre-tout, les doublons et les intitulés vagues. Chaque étape Pipedrive doit correspondre à une action vérifiable (exemple : démo réalisée, devis envoyé), pas à une intention. Ne mélangez pas statut et activité. Supprimez les étapes qui n’apportent pas de signal de progression. Alignez les critères d’entrée/sortie avec des champs obligatoires pour fiabiliser le pipeline. Enfin, testez le parcours avec 10 deals réels avant de le déployer à l’équipe.

Combien d’étapes prévoir dans Pipedrive sans compliquer le pipeline ?

Tenez-vous à un pipeline court et lisible, souvent 5 à 7 étapes. Au-delà, la gestion se complexifie et les deals stagnent. Chaque étape doit refléter une avancée concrète vers la signature. Si vous avez des cycles très différents, créez des pipelines séparés plutôt que d’empiler les étapes. Réévaluez trimestriellement la pertinence des étapes en croisant taux de conversion et temps passé pour éliminer ce qui n’apporte pas de valeur.

Où placer les étapes « qualification » et « décision » pour ne pas bloquer les deals ?

La qualification se positionne tôt, juste après la prise de contact, avec des critères clairs (budget, besoin, timing). La décision intervient en fin de pipeline, après démo et devis, comme étape d’arbitrage avec prochaine action planifiée. Pour éviter les blocages, fixez des règles de sortie mesurables et des délais maximum par étape. Les automatisations doivent relancer automatiquement si un deal dépasse le temps prévu.

Quels noms d’étapes faut-il éviter pour que toute l’équipe comprenne la même chose ?

Bannissez les intitulés flous du type « En cours », « À voir » ou « Relance ». Préférez des noms orientés résultat observable : « Découverte effectuée », « Démo réalisée », « Devis envoyé ». Évitez les jargons internes ou les abréviations obscures. Standardisez un glossaire partagé et documentez les critères d’entrée/sortie. Des noms d’étapes précis améliorent la cohérence des données, le reporting et la qualité du forecast dans Pipedrive.

Faut-il créer un pipeline par produit ou par segment, ou est-ce une erreur ?

Multipliez les pipelines uniquement si les cycles de vente diffèrent vraiment (acteurs, étapes, durées). Sinon, restez sur un pipeline unique et segmentez avec champs, étiquettes ou filtres par produit ou segment. Trop de pipelines diluent la visibilité et complexifient le reporting. Le bon repère reste le process commercial : s’il change structurellement, un pipeline dédié a du sens, sinon contentez-vous d’un cadre commun.

Est-ce une erreur de mélanger prospection et closing dans le même pipeline ?

Mélanger prospection et closing génère des étapes hétérogènes et brouille la priorisation. La prospection relève d’un funnel amont avec ses propres activités et KPI, tandis que le closing suit un pipeline d’opportunités. Séparez les deux pour gagner en lisibilité et en mesure de performance. Utilisez les vues liste pour la prospection, puis ne créez une opportunité que lorsque les critères de qualification sont validés.

Quels champs obligatoires définir à chaque étape sans surcharger les commerciaux ?

Limitez-vous aux champs obligatoires qui prouvent l’avancement et facilitent le forecast. Exemple à la qualification : besoin, budget, décideur, échéance. Lors de l’offre : montant, produit, prochaine action, date cible. En négociation : statut du devis, blocages, personnes clés. Gardez 3 à 5 champs critiques par étape, pas plus. Trop de saisie nuit à l’adoption et dégrade la qualité des données dans Pipedrive.

Comment éviter les étapes « parking » qui font stagner les deals dans Pipedrive ?

Écartez les étapes fourre-tout sans critère de sortie clair. Donnez à chaque étape Pipedrive un résultat observable et un délai maximum. Mettez en place des rappels et automatisations pour créer une prochaine action quand un deal dépasse le délai. Utilisez des filtres pour repérer les opportunités inactives et forcez une requalification ou une perte documentée. Un pipeline vivant n’autorise pas les zones grises, il impose un rythme de suivi précis.

Quelles erreurs d’automatisation liées aux changements d’étapes dois-je éviter ?

Évitez les automatisations qui modifient le stade sans condition solide, enchaînent des tâches en double ou créent des boucles. Testez vos workflows sur un pipeline de sandbox et utilisez des conditions d’entrée/sortie explicites. Ne déclenchez pas d’emails clients sur simple changement d’étape sans validation. Journalisez les mises à jour critiques, et limitez les actions massives. L’objectif reste de soutenir la discipline commerciale, pas de surécrire la réalité du terrain.

Faut-il dupliquer les pipelines pour chaque pays ou équipe, ou plutôt utiliser des filtres ?

Dupliquez les pipelines uniquement si le process commercial diffère réellement par pays ou équipe. Sinon, privilégiez un pipeline commun avec filtres, étiquettes et rapports segmentés par région, langue ou squad. Trop de pipelines dispersent la donnée, cassent le reporting global et compliquent le coaching. La règle simple tient au cycle de vente : s’il est identique, gardez l’ossature unique et pilotez la segmentation via les vues et droits d’accès.

Comment éviter les doublons de deals quand on crée plusieurs pipelines Pipedrive ?

Standardisez la création d’opportunités avec des champs obligatoires (compte, contact, produit) et un contrôle avant sauvegarde. Utilisez la détection de doublons sur contacts et entreprises, et interdisez la création de deals depuis plusieurs points d’entrée non maîtrisés. Passez par un formulaire unique ou une automatisation qui vérifie l’existence d’un deal ouvert pour le même compte. Planifiez un audit mensuel par filtres afin de fusionner les doublons restants.

Quelles erreurs de KPI et de reporting proviennent d’un mauvais design de pipeline ?

Des étapes vagues produisent des taux de conversion trompeurs, un cycle de vente artificiellement long et un forecast peu fiable. Les étapes redondantes ou non ordonnées faussent la valeur du pipeline et masquent les goulots d’étranglement. L’absence de champs clés par étape dégrade la qualité des données. Corrigez avec des critères mesurables, des probabilités réalistes, des champs obligatoires limités et un nettoyage des deals inactifs pour retrouver un pilotage pertinent.

Est-ce une erreur d’utiliser un seul pipeline pour l’upsell, le cross-sell et le renouvellement ?

Mélanger upsell, cross-sell et renouvellement dilue les KPI et brouille la priorisation. Ces cycles ont des déclencheurs, messages et étapes propres. Créez des pipelines dédiés si les process diffèrent sensiblement, ou gardez un pipeline commun avec des chemins distincts, des probabilités spécifiques et un reporting séparé. L’essentiel est de préserver la lisibilité du funnel et la justesse du forecast par type d’opportunité.

Comment tester et faire valider un nouveau pipeline Pipedrive avant le déploiement à toute l’équipe ?

Montez un pilote avec quelques commerciaux, importez 10 à 20 deals réels et suivez-les sur un cycle complet. Vérifiez critères d’entrée/sortie, délais par étape, automatisations et rapports. Collectez les retours terrain, ajustez les noms d’étapes et réduisez les champs obligatoires au strict utile. Figez un glossaire partagé, formez l’équipe, puis déployez progressivement avec un plan de bascule et des tableaux de bord prêts pour le coaching.