Quelles erreurs éviter lors de la première implémentation de Salesforce ?
Se lancer sans cadrer les processus et sans définir des KPI clairs mène droit au chaos. Trop de champs et de picklists dès le départ freinent l’adoption. Oublier la gouvernance des données (propriété, règles de nommage, validation) complique les rapports. Négliger les intégrations e-mail/calendrier prive de contexte. Mieux vaut un périmètre simple Sales Cloud avec Leads, Comptes, Contacts, Opportunités, quelques tableaux de bord, puis itérer toutes les deux semaines.
Quelles erreurs de configuration Salesforce coûtent le plus cher aux petites entreprises ?
Multiplier les personnalisations sans besoin prouvé augmente la dette technique. Mal configurer les profils, rôles et partages expose ou bloque les données. Oublier les Duplicate Rules dégrade la qualité de données et fausse le reporting. Des Flows non documentés cassent au moindre changement. Ne pas séparer sandbox et production rend les tests risqués. Enfin, ignorer les tableaux de bord empêche de voir tôt les dérives de pipeline et de conversion.
Comment éviter les doublons de contacts et de comptes dans Salesforce ?
Activez des Matching Rules et Duplicate Rules sur Leads, Contacts et Comptes basées sur e-mail, domaine et, si possible, téléphone. Normalisez les formats (E.164 pour le téléphone, pays ISO) et imposez des Validation Rules minimales. Unifiez les sources via des champs cachés cohérents et contrôlez les imports par un lot pilote. Mettez en place un processus de fusion simple et des list views “doublons suspects” pour un nettoyage continu.
Quelles mauvaises pratiques avec les profils et jeux d’autorisations Salesforce ?
Créer un profil par cas particulier devient ingérable. Préférez peu de profils génériques, complétés par des Permission Sets pour les exceptions. Mélanger visibilité (via rôles et partages) et autorisations (via profils) crée des trous de sécurité. Oublier la revue trimestrielle des accès laisse des droits orphelins. Documentez chaque choix, testez en sandbox avec des utilisateurs fictifs, et journalisez les changements pour tracer les accès aux données sensibles.
Faut-il beaucoup personnaliser Salesforce ou rester au plus proche du standard ?
Rester proche du standard au démarrage accélère l’adoption et simplifie la maintenance. Personnalisez là où l’impact business est prouvé : étapes d’opportunité, champs indispensables, règles de validation et quelques Flows. Évitez les développements lourds avant d’avoir des données réelles et un retour utilisateur. L’objectif est un time-to-value court, puis des itérations ciblées. Moins de sur-mesure signifie des mises à jour plus sûres et un ROI plus lisible.
Quelles sont les erreurs fréquentes avec les Flow, Process Builder et règles de validation ?
Empiler plusieurs Flows qui touchent le même objet crée des effets de bord. Mélanger ancien Process Builder et Flows rend le dépannage pénible. Les règles de validation trop strictes bloquent la saisie terrain. Centralisez la logique, nommez clairement, documentez les déclencheurs et testez les parcours critiques. Utilisez des tests de régression en sandbox, activez le mode debug et surveillez les échecs dans les journaux pour corriger vite.
Comment éviter de casser l’automatisation après une mise à jour Salesforce ?
Planifiez chaque release en sandbox, rejouez les scénarios clés et vérifiez les Flows, règles de validation et Duplicate Rules. Gardez un journal de configuration, un plan de rollback et des tests de régression automatisés sur les objets critiques (Leads, Opportunités). Surveillez les erreurs via rapports et alertes, figez les changements la semaine de mise à jour et communiquez un change log à l’équipe. Cette discipline réduit les régressions et sécurise la productivité.
Quelles erreurs de migration de données vers Salesforce faut-il éviter ?
Importer sans nettoyage préalable plombe la qualité de données. Évitez les mappages approximatifs, les picklists non alignées, l’absence de déduplication (e-mail, domaine) et les formats hétérogènes (téléphone E.164, pays ISO). Ne migrez pas l’historique inutile. Testez en sandbox avec un lot pilote, documentez les règles de validation et vérifiez les propriétaires. Un plan de reprise en cas d’erreur et des rapports de contrôle post-import sécurisent la migration Salesforce.
Quelles sont les erreurs de reporting et de tableaux de bord dans Salesforce ?
Construire des tableaux de bord Salesforce sans définitions KPI claires fausse l’analyse. Multiplier les rapports redondants, mélanger périodes et segments, ou ignorer les filtres dynamiques nuit à la lecture. Omettre le drill-down et la sécurité des données crée des angles morts. Standardisez les sources, alignez champs et picklists, planifiez des snapshots hebdos et mettez en place des abonnements. Un catalogue de rapports versionné évite les dérives et garantit un pilotage fiable.
Comment éviter une faible adoption des utilisateurs sur Salesforce ?
Des écrans chargés, trop de champs obligatoires et des processus théoriques découragent. Simplifiez les mises en page, adaptez les list views par rôle et automatisez les rappels clés. Formez via Trailhead, micro-sessions et playbooks concrets. Alignez les tableaux de bord aux objectifs des commerciaux, mesurez l’activité journalisée et ajustez chaque semaine. Un feedback loop court, des victoires rapides et une gouvernance légère boostent l’adoption Salesforce.
Quelles erreurs éviter avec les sandboxes et le déploiement sur Salesforce ?
Déployer en production sans tests en sandbox reste le piège numéro un. Évitez les Flows activés non validés, l’absence de jeu de données réaliste et le manque de plan de rollback. Versionnez la configuration, documentez les changements et utilisez des Change Sets ou DevOps Center. Programmez des tests de régression, bloquez les modifications la semaine de release et surveillez les logs d’erreurs. Cette hygiène protège l’automatisation et la disponibilité.
Quelles erreurs de gestion des leads, opportunités et pipeline dans Salesforce ?
Laisser des leads sans règles d’attribution, des opportunités sans next step ni close date réaliste et un pipeline gonflé par le slippage fausse la prévision. Normalisez la qualification, rendez obligatoires étape, montant et prochaine action, et suivez l’âge des deals. Mettez des alertes d’inactivité, un round-robin équilibré et des tableaux de bord sur win rate, coverage et vitesse de pipeline. La discipline des données protège le forecast.
Comment éviter de payer des licences Salesforce inutilisées ou mal adaptées ?
Acheter trop tôt des licences haut de gamme ou laisser des comptes inactifs coûte cher. Faites un audit trimestriel des connexions et des droits, faites correspondre rôles et plans (Essentials, Sales Cloud, Service Cloud). Exploitez les Permission Sets pour éviter de surclasser un profil. Suivez l’adoption par rapports, recyclez les licences non utilisées et négociez au renouvellement selon l’usage réel. Un dimensionnement précis améliore le ROI Salesforce.

